Février 2015

26 Février 2015

Premiers essais des ORA-1 d’Optinvent

Les premiers tests des lunettes ORA-1 par Optinvent avant la mission sont en cours !

La start-up rennaise nous a prêté une paire de ses lunettes à réalité augmentée made in France pour effectuer certains tests lors de la prochaine simulation dans le désert de l’Utah (save the date : ça commence le 15 mars ! Une couverture quotidienne des sorties et expériences sera effectuée).

L’équipage Supaéro s’en servira pour évaluer l’ergonomie du système, et vérifiera si les lunettes peuvent être utilisées à bon escient à l’intérieur du Hab ou lors de sorties extra-véhiculaires en scaphandre. Si elles s’avèrent pratiques et utilisables pour des marsonautes, les applications aux missions martiennes seraient multiples : prises simplifiées de photographies, consultation aisée de procédures (difficile de manipuler un volumineux manuel d’utilisation lorsque l’on est équipé d’un scaphandre intégral), prise de notes, communications avec la base…

Toutes ces fonctions seront testées sur les ORA-1 d’Optinvent et améliorées pour les futures missions.

 

 

 

 

 

 

3 Février 2015

Rencontre avec Cyril Loucif-Durouge, cofondateur de la start-up Thingz

L’équipage MDRS Supaéro a pu rencontrer Cyril Loucif-Durouge, fondateur de la start-up Thingz, dans ses locaux partagés avec d’autres entreprises innovantes de la TIC Valley près de Toulouse.

L’idée derrière Thingz est la suivante : disposer d’une simple carte électronique, petite et peu onéreuse, facilement programmable et sur laquelle plusieurs types de périphériques (boutons, leds, écrans…) peuvent être facilement clipsés et détectés. Ainsi, en fonction du programme installé, si un écran et deux boutons sont clipsés, la carte fonctionnera immédiatement comme une horloge ; si un des boutons est remplacé par une prise jack, elle se mettra d’elle même à fonctionner comme lecteur MP3 ; etc.

Grace à Thingz, fabriquer son propre objet électronique devient à la portée de tous. On peut, sans connaissance poussée particulière en électronique ou en programmation, développer et construire n’importe quelle combinaison de briques et concrétiser facilement son projet, du simple réveil au périphérique de stockage. Les plus geeks seront également séduits et peuvent mettre en commun leurs créations et partager leurs programmes librement avec tous les utilisateurs.

C’est la possibilité de pouvoir changer de combinaison de périphériques en quelques secondes sans manipulations complexes ou programmation qui a séduit les futurs marsonautes. Lors de la simulation dans le désert de l’Utah qui aura lieu en mars, nos héros-sans-emploi utiliseront une des cartes produites par Cyril en conditions réelles et l’embarqueront comme charge utile sur le Véhicule de Reconnaissance de Paroi (VRP, décrit précédemment). Il sera dès lors possible, même pour un opérateur vêtu d’un encombrant scaphandre, de changer très rapidement la configuration de la charge utile du drone. En clipsant une caméra, il pourra prendre des images lors de sa descente ; en ajoutant une antenne, il devient immédiatement relais radio ; en clipsant un thermomètre et un hygromètre, des données de mesure seront transmises à l’opérateur lors de la descente…

Pour en savoir plus sur le très beau projet de Cyril, visitez la page de Thingz !