Mai 2014

7 Mai 2014

Rencontre avec les responsables français de Planète Mars

Le 5 mai, les quatre membres fondateurs de l’équipage (Mohammad Iranmanesh, Camille Gontier, Mehdi Scoubeau et Jérémie Meurisse) ont été reçus à Paris par Alain Souchier et Richard Heidmann, respectivement président et vice-président de l’association Planète Mars. Tous deux ont déjà effectué des simulations à bord de la Mars Desert Research Station, et ont pu partager leurs expériences.

Présentation de l’association Planète Mars

« Du fait de son potentiel inestimable de découvertes en géologie, climatologie, étude de l’évolution du système solaire, des conditions d’apparition et de développement de la vie, Mars s’impose désormais comme un pôle d’attraction scientifique majeur. Toute avancée dans l’inexploré accélérant par ailleurs le développement de nouvelles technologies, en l’occurrence dans les domaines de la médecine, de l’intelligence artificielle, de la robotique, des moyens de communication, de génération d’énergie, de contrôle de l’environnement, d’accès à l’espace… il est doublement vital d’en être partie prenante.
Voilà pourquoi s’est créée en France cette association, « société d’encouragement pour l’exploration de la planète Mars et l’accession de l’homme à ce monde » , en écho à la fondation aux Etats-Unis de la « Mars Society » en Août 98 .
L’association a pour but de promouvoir :

  1. Une exploration de Mars résolue, consistante et équilibrée (robotique et humaine), au profit des multiples domaines scientifiques concernés et à celui de la préparation du séjour de l’homme sur cette planète (études des ressources et de leur exploitation, effets et maîtrise de l’environnement…).
  2. L’accession de l’homme à ce monde, à ce nouveau champ de savoir et d’action pour l’humanité.
  3. La poursuite de ces efforts en coopération internationale, une telle entreprise constituant un outil politique de choix pour le développement en harmonie des nations et ne pouvant se concevoir qu’à l’échelle, au nom et au profit de l’humanité tout entière.
  4. Une participation majeure de la France et de l’Europe.

L’association se propose deux axes d’action principaux :

  • Promotion de ses idées auprès du public (conférences, manifestations, information ).
  • Promotion auprès des instances politiques et des milieux décisionnels.

Elle s’associe aux vues et soutient les actions de la Mars Society, dont les membres français constituent en son sein la section française, tout en considérant nécessaire de les adapter au contexte culturel et politique de notre pays et de l’Europe. »

Source : http://www.planete-mars.com

 

7 Mai 2014

Présentation de la Mars Desert Research Station (MDRS) de l’Utah

La Mars Desert Research Station (MDRS), implantée dans le désert de l’Utah, a été installée par Mars Society pour servir de cadre à des simulations de missions martiennes. De septembre à avril, des équipages des six personnes venant du monde entier se relaient au cours de rotation de deux semaines pour y effectuer des expériences dans des conditions géologiques et thermiques proches de celles rencontrées sur la planète rouge.

Ces missions permettent à des scientifiques, des étudiants et des ingénieurs de tester du matériel destiné à l’industrie aérospatiale : drones, robots, prototypes de scaphandres, etc. Lors des rotations, Mars Society tient tout particulièrement à l’aspect réaliste de ces simulations. L’intérêt est en effet de plonger les équipages dans les même conditions, de les confronter aux mêmes difficultés que celles auxquelles des astronautes effectivement implantés sur Mars devront faire face. Ainsi, les sorties pour effectuer des expériences hors de la base ne peuvent être effectuées qu’en scaphandre ; les communications avec les personnes restées sur « Terre » subissent un délai de plusieurs minutes, pour simuler les effets d’un éloignement de 400 millions de kilomètres.

Voici la description de la base fournie par la Mars Society :

« Mars Analog Research Stations (MARS) are laboratories for learning how to live and work on another planet. Each is a prototype of a habitat that will land humans on Mars and serve as their main base for months of exploration in the harsh Martian environment. Such a habitat represents a key element in current human Mars mission planing. Each Station’s centerpiece is a cylindrical habitat, « The Hab, » an 8-meter diameter, two-deck structure mounted on landing struts. Peripheral external structures, some inflatable, may be appended to the Hab as well.

Each station will serve as a field base to teams of four to six crew members: geologists, astrobiologists, engineers, mechanics, physicians and others, who live for weeks to months at a time in relative isolation in a Mars analog environment. Mars analogs can be defined as locations on Earth where some environmental conditions, geologic features, biological attributes or combinations thereof may approximate in some specific way those thought to be encountered on Mars, either at present or earlier in that planet’s history. Studying such sites leads to new insights into the nature and evolution of Mars, the Earth, and life.

However, in addition to providing scientific insight into our neighboring world, such analog environments offer unprecedented opportunities to carry out Mars analog field research in a variety of key scientific and engineering disciplines that will help prepare humans for the exploration of that planet. Such research is vitally necessary. For example, it is one thing to walk around a factory test area in a new spacesuit prototype and show that a wearer can pick up a wrench – it is entirely another to subject that same suit to two months of real field work. Similarly, psychological studies of human factors issues, including isolation and habitat architecture are also only useful if the crew being studied is attempting to do real work.

Furthermore, when considering the effectiveness of a human mission to Mars as a whole, it is clear that there is an operations design problem of considerable complexity to be solved. Such a mission will involve diverse players with different capabilities, strengths and weaknesses. They will include the crew of the Mars habitat, pedestrian astronauts outside, astronauts on un-pressurized but highly nimble light vehicles operating at moderate distances from the habitat, astronauts operating a great distances from the habitat using clumsy but long-endurance vehicles such as pressurized rovers, mission control on Earth, the terrestrial scientific community at large, robots, and others. Taking these different assets and making them work in symphony to achieve the maximum possible exploration effect will require developing an art of combined operations for Mars missions. The MARS project will begin the critical task of developing this art. »

(source : http://desert.marssociety.org)